O. Meyer & Cie. Solothurn - Mühlenkalender

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O. Meyer & Cie. Solothurn

Mühlen-Wissen > Schweizer Maschinen-Industrie
O. Meyer & Cie. Solothurn
Lage:
Diverse im Raum Solothurn:
Derendingen
(Neu-)Solothurn
Deitingen
Hinweise:
Das einzige, publizierte Firmrnportait ist meines Wissens

Romy, Bernard (2004)
Le meunier, lhorlogerie et lélecricien. Les Usiniers de la Suze 1750-1950. INTERVALLES, Revue culturelle du Jura bernois et de Bienne, N° 69/70 Automme 2004

Aus der Geschichte:
1870:        Gründung der Firma durch Josef Meyer, Mechaniker, (1839-1911) als Konstruktionswerkstätte für Mühlen und Wasserräder in Derendingen
1892:        Umzug nach (Neu-)Solothurn
1910:        Umbenennung in O. Meyer & Cie.
1914:        Teilnahme an Landesaustellung in Bern, 20% Umsatz mit Turbinen
1935:        Spezialisierung kleine und mittlere Mühlen
1960er-J.:  Diversifizierung infolge Rückgang Mühlenbau
1967:        Neues Werk Deitingen der Meyer Maschinen- und Mühlebau AG
1970:        Verkauf Werk Deitingen an Brown Boveri & Cie (heite ASEA)
1993:        Liquidation der Firma Meyer Maschinen- und Mühlebau AG

Der folgende Text stammt aus
 "INTERVALLES, Revue culturelle du Jura bernois et de Bielle, N° 69/70 Automme 2004", Romy, Bernard: Le meunier, lhorlogerie et lélecricien. Les Usiniers de la Suze 1750-1950
und wird mit freundlicher Genehmigung vom  12. Juni 2020 reproduziert.

Bernard Romy schrieb den Text aus Sicht der Wasserkraftnutzung an der Schüss/Suze.
L'entreprise de construction mécanique O. Meyer &t Cie à Soleure
 
Si l'histoire des grands constructeurs de machines hydrauliques en Suisse est généralement bien documentée18, celle de l'entreprise familiale Meyer l'est assurément moins. Ayant livré la majorité des moteurs hydrauliques installés dans le bassin de la Suze, il m'a semblé intéressant d'esquisser l'histoire de cette entreprise soleuroise qui a par ailleurs équipé des centaines d'autres chutes dans les cantons de Soleure, Berne et Argovie, et aussi bien des moulins de Suisse romande.

 
En 1870,Josef Meyer (1838-1911), l'aîné d'une famille paysanne de cinq enfants, fonde une entreprise de construction de moulins et de roues hydrauliques à Derendingen, village proche de Soleure. Il avait appris le métier auprès de son oncle installé à Bellach. Après son apprentissage, il séjourne un temps à Bâle où il s'initie à la mécanique, puis, pendant six ans, travaille à Paris avant de rentrer au pays et de s'associer à son oncle. Ensemble, ils construisent leurs premières turbines tout en poursuivant la fabrication de roues traditionnelles. En 1870, avec l'ouverture de l'atelier de Derendingen, la production prend une nouvelle dimension, mais sans que la fabrication des moteurs hydrauliques ne devienne leur première spécialité; ils restent avant tout constructeurs de moulins.
  
En 1892, l'entreprise déménage à Soleure. Près de 80 ouvriers y travaillent; 10% du travail concerne la fabrication de moteurs hydrauliques. Jusque vers 1894, les Meyer construiront 65 turbines. Insensiblement, leur puissance nominale augmentera: on passe ainsi d'une moyenne de 7,5 CV pour les turbines produites de 1865 à 1874, à une puissance quasi doublée vers 1880. En 1899, les Meyer construisent leur première turbine Girard, puis une Francis en 1910, une Pelton en 1915.
 
En 1914, l'entreprise décide de participer à l'Exposition nationale de Berne. Elle y figure en tant que constructeurs de turbines aux côtés de sept grandes entreprises, la plupart mondialement connues. A cette date, la fabrication des turbines représente 20% de leur chiffre d'affaires. Pendant la Première Guerre mondiale, ce sont près de 80 turbines qui sortent de leurs ateliers. Dans la décennie suivante, on y produira des moteurs qui fourniront jusqu'à 145 CV.
L'usine demeure néanmoins une entreprise familiale qui écoule sa production dans le voisinage immédiat, de la campagne soleuroise à l'Oberaargau bernois, avec une poussée sensible vers la Suisse romande.
 
En 1900, Joseph Meyer, fondateur de l'entreprise, fête ses 62 ans. Ses trois fils s'intéressent peu à peu à la marche de l'entreprise. Otto (1878-1958), ingénieur ETH, est en train de parfaire sa formation auprès de constructeurs de moulins en France, puis séjourne dans l'empire austro-hongrois. Il s'occupera de la vente. Emil (1882-1966) se consacrera à la meunerie, après des études à Berlin. Enfin Charles (1887-1968), futur ingénieur, se spécialisera à la fois dans le domaine des turbines et dans celui de la meunerie. Vers 1910-1911, les jeunes Meyer mettent au point un tamis auto-balanceur (Plansichter) qui les fera connaître de toute l'Europe, selon Ernst Meyer, A cette date, la maison prend le nom de O. Meyer & Cie.
  

Dès le milieu des années 1930, l'entreprise se spécialise dans les petits et moyens moulins, qu'elle automatise entièrement, ceux de Cousset, de Rivaz, d'Orbe et de Cossonay, par exemple.
Sur la Suze aussi, plusieurs usiniers font appel aux services de l'entreprise Meyer. En 1867, le meunier-scieur J. Renfer, de Boujean, installe une roue traditionnelle construite à Soleure. Renfer restera fidèle à l'entreprise Meyer, qui lui livrera quatre turbines entre 1877 et 1928. A Bienne, trois roues Meyer vont équiper le moulin de la Ville lorsque les meuniers Moser le rénoveront en 1874, puis en 1883. De nouvelles machines de meunerie y seront installées en 1917, en 1925 et en 1934. Les Soleurois livreront également plusieurs machines de meunerie pour le moulin Schenk, à Mâche, ainsi que trois turbines, entre 1895 et 1924. Ils équiperont encore le moulin Jeanguenin à Courtelary en 1941.
 
Des industriels feront également confiance aux frères Meyer pour s'équiper de turbines : c'est le cas des Juillard à Cortébert, d'Emile Walliser et de Georges-Henri Liengme à Cormoret. Après la Seconde Guerre mondiale, ils équiperont encore la Société Industrielle Sonceboz SA d'une turbine Francis horizontale en 1945 ; ils installeront une Kaplan verticale à la nouvelle centrale hydroélectrique de Corgémont (FHF, devenue ETA) en 1949; puis une Kaplan horizontale à VUsine de produits alimentaires du Torrent, Cormoret en 1960. Au début des années 1970, l'entreprise connaît de graves difficultés financières et passe aux mains de Brown Boveri Se Cie (aujourd'hui Asea Brown Boveri).
Die Maschinenbaufirma O. Meyer & Cie in Solothurn
 
Während die Geschichte der grossen hydraulischen Maschinenhersteller in der Schweiz im Allgemeinen gut dokumentiert ist, ist die Geschichte des Familienunternehmens Meyer sicherlich weniger gut dokumentiert. Nachdem ich den Großteil der im Schüss-Becken installierten Hydraulikmotoren dargestellt habe, erschien es mir interessant, die Geschichte dieses Solothurner Unternehmens zu skizzieren, das auch Hunderte von anderen Anlagen in den Kantonen Solothurn, Bern und Aargau sowie Mühlen in der Westschweiz ausgerüstet hat.

1870 gründete Josef Meyer (1838-1911), der Älteste einer Bauernfamilie mit fünf Kindern, in Derendingen, einem Dorf in der Nähe von Solothurn, ein Mühlen- und Wasserradbauunternehmen. Er hatte das Handwerk bei seinem Onkel in Bellach gelernt. Nach seiner Lehre blieb er eine Zeit lang in Basel, wo er die Mechanik erlernte, arbeitete dann sechs Jahre lang in Paris, bevor er nach Hause zurückkehrte und zu seinem Onkel ging. Gemeinsam bauen sie ihre ersten Turbinen, während sie weiterhin traditionelle Räder herstellten. Mit der Eröffnung der Werkstatt in Derendingen im Jahr 1870 erhielt die Produktion eine neue Dimension, ohne dass die Herstellung von Hydraulikmotoren zu ihrer ersten Spezialität wurde; sie blieb ein Familienunternehmen. vor allen Mühlenbauern.
 
1892 zog die Firma nach Solothurn um. Rund 80 Arbeiter waren dort beschäftigt; 10% der Arbeit entfielen auf die Herstellung von Hydraulikmotoren. Bis 1894 bauten die Meyers 65 Turbinen. Ihre Nennleistung stieg stetig, von durchschnittlich 7,5 PS bei den zwischen 1865 und 1874 produzierten Turbinen auf fast das Doppelte bis 1880. 1899 bauten die Meyers ihre erste Girard-Turbine, gefolgt von einer Francis-Turbine 1910 und einer Pelton-Turbine 1915.
 
1914 beschloss die Firma, an der Landesausstellung in Bern teilzunehmen. Dort war das Unternehmen als Turbinenbauer neben sieben großen, meist weltberühmten Unternehmen vertreten. Zu dieser Zeit machte die Herstellung von Turbinen 20% ihres Umsatzes aus. Während des Ersten Weltkriegs verließen rund 80 Turbinen ihre Werkstätten. Im folgenden Jahrzehnt produzierten sie Motoren, die bis zu 145 PS leisteten.
Nichtsdestotrotz bleibt das Werk ein Familienunternehmen, das seine Produktion in unmittelbarer Nähe, vom Solothurner Land bis in den Berner Oberaargau, mit einem deutlichen Schub in Richtung französischsprachige Schweiz verkauft.
 

Im Jahr 1900 feierte Joseph Meyer, der Gründer des Unternehmens, seinen 62.Geburtstag. Seine drei Söhne interessierten sich nach und nach für die Entwicklung des Unternehmens. Otto (1878-1958), ein ETH-Ingenieur, absolviert seine Ausbildung bei Mühlenbauern in Frankreich und bleibt danach im österreichisch-ungarischen Reich. Er wird für den Verkauf zuständig sein. Emil (1882-1966) wird sich nach seinem Studium in Berlin der Müllerei widmen. Charles (1887-1968) schließlich, ein zukünftiger Ingenieur, spezialisierte sich sowohl auf Turbinen als auch auf das Fräsen. Um 1910-1911 entwickelten die jungen Meyer's ein selbstausgleichendes Sieb (Plansichter), das sie laut Ernst Meyer in ganz Europa bekannt machen sollte. Damals nahm die Firma den Namen O. Meyer & Co an.
 
Ab Mitte der 1930er Jahre spezialisierte sich das Unternehmen auf kleine und mittelgroße Mühlen, die es vollständig automatisierte, wie z.B. die von Cousset, Rivaz, Orbe und Cossonay.
Mehrere Mühlen an der Schüss nehmen auch die Dienste der Firma Meyer in Anspruch. 1867 wurde beim Müller-Säger J. Renfer aus Bözingen ein in Solothurn gebautes traditionelles Rad installiert. Renfer blieb der Firma Meyer treu, die ihm zwischen 1877 und 1928 vier Turbinen lieferte. In Biel werden drei Meyer-Räder die Stadtmühle ausstatten, wenn die Moser-Müller sie 1874 und 1883 renovieren. In den Jahren 1917, 1925 und 1934 wurden neue Fräsmaschinen installiert. Zudem lieferten die Solothurner zwischen 1895 und 1924 mehrere Fräsmaschinen für die Schenk-Mühle in Mâche sowie drei Turbinen. Im Jahr 1941 werden sie auch die Jeanguenin-Mühle in Courtelary ausrüsten.
 

Auch die Industriellen vertrauten den Gebrüdern Meyer, um sich mit Turbinen auszurüsten: Dies war der Fall bei Juillard in Cortébert, Emile Walliser und Georges-Henri Liengme in Cormoret. Nach dem Zweiten Weltkrieg rüsteten sie 1945 die Société Industrielle Sonceboz SA mit einer horizontalen Francis-Turbine aus; 1949 installierten sie einen vertikalen Kaplan im neuen Wasserkraftwerk in Corgémont (FHF, heute ETA); 1960 dann einen horizontalen Kaplan in der Lebensmittelfabrik Torrent in Cormoret. Anfang der 1970er Jahre geriet das Unternehmen in ernste finanzielle Schwierigkeiten und ging in die Hände der Brown Boveri & Cie (heute Asea Brown Boveri) über.
Anmerkung d. Verf.:
Bernard Romy hat das Ende der Firma unvollständig wiedergegeben:
Nach dem Verkauf an die Brown Boveri & Cie. 1973 existierte die Firma Meyer Maschinen- und Mühlebau AG weiter. Die Aufgabe der Geschäftstätigkeit erfolgte dann im Jahre 1993.
Die Firmen Josef Meyer, O. Meyer & Cie und Meyer Maschinen- und Mühlebau AG befassten sich neben vielen anderen Projekten vor allem mit drei Sparten des Mühlebaues:
1. Müllereimaschinen, hier wurden sie vor allem mit den patentierten Plansichtern bekannt
2. Turbinenbau, im Zeitraum ca. 1890-1940, erlangte nicht nur nationale Bedeutung
3. Anlagenbau in der deutsch- und französich sprechenden Schweiz, im nahen Ausland und bis Belgien
Im Folgenden möchte ich die 3 Sparten optisch vorstellen.

1. Müllereimaschinen
Meyer wurde vor allem durch die Patentierten Plansichter bekannt. 
An der Landesausstellung Bern 1914 präsentierte sich die Firma einem breiten Publikum.
Plansichter:
Weitere Müllereimaschinen:
2. Turbinenbau
In Konkurrenz zu den anderen damaligen bedeutenden Turbinenbauern der Schweiz erlangten vor allem die Meyer'schen Spiralturbinen im unteren Leistungsbereich eine grosse Bedeutung.
An der Landesausstellung Bern 1914 präsentierte sich die Firma einem breiten Publikum.
Weitere Wasserräder und Tubinen:
3. Anlagenbau in der deutsch- und französich sprechenden Schweiz, im nahen Ausland und bis Belgien
Eine letzte grosse Blütezeit erlebte der traditionelle Mühlenbau während des zweiten Weltkrieges. Mit dem Aufkommen der Pneumatik und dem  "zweiten Mühlesterben" in den 1950er- und 60er-Jahren brach der Markt der traditinellen Mühlen zusammen. Dies führet zu einer Konzentration der Branche und führte schliesslich zur Einstellung der Tätigkeiten vieler kleinen bis mittleren Mühlebauern, so auch bei Meyer.
Unternehmen wir einen Streifzug durch die Meyer'sche Mühlen-Landschaft. 
Diese Darstellung ist nicht vollständig und abschliessend. Hinweise und Archivalien sind jederzeit herzlich willkommen.

Quellen: 
Romy, Bernard (2004): Le meunier, lhorlogerie et lélecricien. Les Usiniers de la Suze 1750-1950. INTERVALLES, Revue culturelle du Jura bernois et de Bienne, N° 69/70 Automme 2004
Planarchiv Staatsarchiv Solothurn, Bielstrasse 41, 4509 Solothurn
Mündl. Mitteilungen Kurt Kofmel, Deitingen
   
Foto + Grafik: © Mühlen-Inventar Seeland, Urs Landolf, 17. Juni 2020
 
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